5 conseils pour faire son compost 07012016


Nous vous l’avions promis dans notre article sur les bonnes pratiques pour préserver l’eau, voici quelques conseils pour faire son propre compost à la maison. En tant que jardinier paysagiste, nous croyons fermement à l’avantage de faire son propre compost : c’est écologique, éducatif, récréatif et économique.

C’est pourquoi nous avons préparé quelques trucs et astuces pour tous ceux qui souhaitent débuter le bac à compost ou pour ceux qui veulent améliorer leur production maison. Riche en nutriment, il protège de l’humidité, lutte contre les mauvaises herbes et permet de se passer d’apport d’engrais chimique.

S’équiper d’un bon composteur

Pour ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas faire construire un espace dédié au compostage, il faut commencer par s’équiper. Accessoire indispensable pour commencer, le bac à compost doit être suffisamment grand pour accueillir les déchets mais suffisamment compact pour pouvoir être dissimulé ou déplacé si nécessaire.

Choisir le meilleur emplacement

On privilégiera un emplacement ombragé légèrement incliné permettant un meilleur écoulement des eaux en excès.

Laisser les vers de terre faire le boulot

Comme toujours la nature a pensé à tout ! Le ver de terre est le meilleur allié de l’homme dans le traitement des déchets ménagers. Il affectionne particulièrement les ambiances sombres et moites et peut donc passer sa vie entière dans l’obscurité et l’humidité de votre compost. Il va dévorer les déchets organiques que vous lui fournissez pour les convertir en compost. Si vos enfants ou petits enfants ne veulent pas partir à la collecte, il est toujours possible d’en acheter dans des boutiques spécialisées.

Trier les déchets

La qualité du compost dépend avant tout de… se qu’on met dans le compost. On l’a vu plus haut, le ver de terre est notre allié, alors autant lui donner à manger ce qu’il aime. On peut y aller les yeux fermés avec les épluchures de fruits et légumes, sacs de thé, fruits trop murs, herbes coupées, feuilles mortes et branches élaguées. Ils se biodégradent rapidement, fournissent de belles quantités de nitrogène et retiennent l’humidité.

Ne pas composter n’importe quoi

Ce n’est pas parce qu’on fait du compost que l’on peut y mettre n’importe quoi ! Certains déchets ne doivent pas être compostés. Pas de viandes ou de poisson, ni de plantes malades, ni de mauvaises herbes, ni la litière du chat. Déroger à cette règle engendra nuisibles, odeurs et propagation des mauvaises herbes. Bien évidemment, on évitera ce qu’il n’est pas biodégradable (plastiques, mégots…).

Trouver un équilibre

La clé d’un bon compost réside dans le bon équilibre entre les déchets verts et bruns. On doit également respecter un bon niveau d’humidité : si le compost est trop humide, ajoutez des déchets bruns ; si trop sec, on ajoutera des déchets verts.

Faire respirer le mélange

On veillera à ce que mélange respire en créant des poches d’air avec du carton découpé par exemple. Néanmoins cette solution ne doit pas remplacer le travail manuel consistant à retourner le mélange régulièrement. En effet, un mélange bien aéré compostera plus vite qu’un mélange qui ne l’est pas.

Utiliser un accélérateur de compost

Pour les gens pressés (peu conciliables avec la pratique du jardinage…), on peut recourir à des accélérateurs de composts qui vont favoriser le développement des enzymes dans le mélange. Alors, oui, ca fonctionne mais « c’est tricher ». Un peu comme le beau frère qui allume le barbecue avec des hydrocarbures !

C’est prêt !

Après un peu de travail et de patience, le fond du bac à compost finit par brunir et à ressembler à de la terre. C’est lorsqu’il devient un peu spongieux qui est prêt à être utilisé dans vos massifs etvos jardinières.

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